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I
Industries de l’agroalimentaire
Moteurs économiques majeurs de notre pays, les industries agroalimentaires
représentent le premier secteur industriel national.
La filière alimentaire est considérée comme l’une des dix filières stratégiques pour
la France, et pourtant les difficultés de recrutement sont récurrentes. Les métiers
de l’agroalimentaire souffrent d’un déficit d’image. Les freins rencontrés par les
offres d’emploi agroalimentaires sont notamment liés au manque d’attractivité
du secteur, à la localisation des entreprises en milieu rural, au besoin d’une main-
d’œuvre qualifiée, mais également à une image assez négative des métiers de la filière.
Les perspectives de développement reposent essentiellement sur trois priorités qui
sont la sécurité, l’adéquation aux réglementations et aux législations des différents
pays ou régions du monde et la santé des consommateurs. Les aspects sécurité et
environnement sont ceux dont l’importance s’est fortement accrue ces dernières
années. Cette tendance devrait demeurer et leur prise en compte par la filière
Recherche & Développement, Étude & Ingénierie et production, ne devrait pas faiblir.
Les industries agroalimentaires sont également appelées à devenir un secteur clé
de la transition écologique de l’économie dans le cadre de la démarche du projet
agro-écologique pour la France en cours de déploiement depuis 2013.
Quelques chiffres
• 1
er
secteur industriel français
• 16218 entreprises de
l’agroalimentaire, dont 98%
de PME
• 500000 emplois
• Un chiffre d’affaires de 170
milliards d’euros (dont 21%
à l’export)
• Un excédent commercial de
8,1 milliards d’euros
Claire, conseillère d’élevage.
“ Je suis fille d’agriculteur et j’ai toujours voulu travailler dans
l’élevage. Après un bac agricole, j’ai poursuivi par un BTS productions
animales puis j’ai souhaité compléter mon parcours avec la licence
professionnelle Productions animales, parcours Conseiller en
élevage, éleveur, au Cnam.
Aujourd’hui, mon travail consiste à décrypter les analyses de lait et
ainsi conseiller les éleveurs dans la manière d’adapter l’alimentation,
les vêlages et le remplacement du cheptel. J’observe les taux de
matière grasse et protéique, les leucocytes, les poids de lait mesurés.
Si certaines vaches ont un problème, on apporte des solutions en
posant un diagnostic global sur l’exploitation.
Le métier de conseiller m’a permis de vivre dans le domaine que
je souhaitais sans avoir à m’installer comme exploitant agricole.
”