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I
Immobilier
Achat, vente, location, auprès de particuliers, de professionnels ou de collectivités, le
secteur de l’immobilier regroupe trois grands domaines d’activités :
• la gestion immobilière, au service des propriétaires, l’activité est juridique, commerciale,
technique et administrative ;
• la supervision des programmes immobiliers consiste à coordonner des projets ainsi
que des études de faisabilité, à assurer la surveillance des chantiers et l’encadrement
règlementaire ;
• les transactions immobilières, estimation des biens et analyse de leur rentabilité.
La crise de 2008 et les années demorosité économique qui lui ont succédé ont fortement
affecté le secteur de l’immobilier. Toutefois, le marché connait une belle reprise depuis
2015, confirmée par des indicateurs en hausse (augmentation desmises en chantier, des
transactions et des prix), selon la note de conjoncture du CGDD
1
.
L’immobilier est un secteur fortement pourvoyeur d’emplois en France. Au 3
e
trimestre
2015, le secteur des activités immobilières rassemblait 230200 salariés et celui de la
construction hors génie civil, 1 164000 salariés (source : note de conjoncture du CGDD,
janvier 2016). Son activité est répartie entre l’immobilier résidentiel et non résidentiel
(immobilier d’entreprise et bâtiments publics).
La reprise économique de 2015 demeure cependant fragile et n’impacte pas encore l’emploi
salarié : à la fin du 3
e
trimestre 2015, celui-ci reste stable dans les activités immobilières
et se contracte (- 0,8%) dans la construction.
Les acteurs de l’immobilier sont soumis à une forte concurrence. En effet, 50% des
ventes échappent aujourd’hui au circuit classique en faveur des transactions directes
via
Internet ou par l’intermédiaire de mandataires. Les agences immobilières doivent
progressivement se repositionner pour assurer leur pérennité. Ce repositionnement passe
par l’acquisition de nouvelles compétences dans les domaines de la législation et de la
fiscalité immobilières, de la gestion comptable et administrative, du droit de l’urbanisme,
de l’environnement, ou encore du management de grands projets.
Parallèlement, les professionnels de l’immobilier devront aller vers davantage de
spécialisation, notamment en matière de diagnostic et d’expertise, et s’approprier de
nouvelles techniques de prospection (mise en relation offre-demande sur les réseaux
sociaux, etc.).
Quelques chiffres
En 2015 :
• 803000 transactions
• 230200 salariés
• 90% des entreprises
emploient moins de
10 salariés
Isabelle, responsable d’une agence immobilière.
“ La morosité du secteur depuis la crise de 2008, le durcissement
de la législation, les diagnostics divers et variés obligatoires ont
profondément modifié notre manière de travailler.
Si avant la crise, nous pouvions nous improviser agent immobilier
parce que nous avions le savoir être et lamotivation et que nous étions
formés sur le tas par les anciens, ce n’est plus le cas aujourd’hui.
Pour devenir un professionnel de l’immobilier, il vaut mieux avoir
suivi une formation solide. C’est pour cela que l’an passé, lorsque
j’ai recruté un jeune homme en contrat de professionnalisation, je
me suis adressée l’ICH
2
, marque du Cnam, qui offre des formations
solides et reconnues par les professionnels du secteur. Il a suivi
une formation de gestionnaire immobilier. à la fin de sa formation
et après obtention de sa carte professionnelle, je lui avais délégué
un portefeuille de clients qu’il a suivi pendant tout le processus. Il
est satisfait de sa formation qui lui a permis d’acquérir une grande
autonomie. Reconnu par ses pairs, il a confiance en lui.
”
1
CGDD, Commissariat général au développement durable.
2
ICH, Institut de droit et d’économie appliqués à l’immobilier.
