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I
Métrologie et instrumentation
Les métiers en métrologie-instrumentation-qualité s’exercent au sein d’entreprises
manufacturières et productrices d’énergie, d’entreprises de transformation ou de
maintenance, et d’utilisateurs de matériaux (secteurs automobile, aéronautique,
construction navale ou ferroviaire, construction demachines ou d’objetsmanufacturés,
etc.) ; d’entreprises de travaux, de maîtrise d’œuvre et d’ouvrage, de bureaux d’études
dans tous les domaines du génie civil (bâtiment, travaux publics, géotechnique, carrières,
hydrogéologie, etc.) ; de laboratoires de recherche-développement publics ou privés.
Dans un contexte de concurrence internationale accrue, la qualité des mesures et la
capacité d’attester celle-ci dans un cadre internationalement reconnu constituent un enjeu
stratégique et sont un des axes forts d’accroissement de la compétitivité des entreprises.
Réduire le coût de revient, améliorer les performances, réduire les risques et savoir
garantir la qualité des produits sont une nécessité pour toute entreprise ou organisme.
Les métiers de la mesure sont au cœur de cette action.
à l’aube de 2020, le monde est confronté à différents défis dans les domaines de la
santé, l’industrie, la sécurité, l’environnement, l’énergie et le développement durable.
Le caractère transverse de la métrologie, de l’instrumentation et de la qualité conduit à
solliciter celles-ci pour la plupart de ces défis.
Quelques chiffres
En France métropolitaine, les
grands acteurs industriels
ayant des activités de
métrologie-instrumentation-
qualité sont :
• les industries
manufacturières (40%)
• les industries de la chimie,
pharmacie ou plasturgie
(34%)
• les industries de
l’agroalimentaire (9%)
• les secteurs extraction,
énergie, services
professionnels (scientifiques
et techniques) eau et
construction (17%)
Claudia, responsable qualité dans une société spécialisée dans les
systèmes d’équipement ferroviaire.
“Répondre aux exigences en termes de normes, de législation, de qualité
est incontournable dans nos métiers. Bien entendu, j’ai les mêmes
exigences lorsqu’il s’agit de recruter pour renforcer mon équipe. J’ai
accueilli un ingénieur nouvellement diplômé du Cnam qui a suivi sa
formation en alternance. Très vite, j’ai pu lui confier la rédaction de
modes opératoires et de procédures. Son expérience acquise lors de
son apprentissage l’a rendu autonome et rigoureux.
”