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Interview
Grâce à l’alternance, onpeut être rémunéré tout en étudiant.
Plus que jamais, on est acteur de son propre parcours et
on commence directement à construire sa carrière. Les
cours suivis au Cnam permettent la compréhension des
phénomènes physiques que nous observons au quotidien :
nouspassonsdelathéorie,pendantlespériodesacadémiques,
à l’application concrète pendant les périodes d’entreprise. Le
DUTm’a donné toutes les bases théoriques et scientifiques
nécessaires pour continuermonparcours dans le supérieur.
Il a été pourmoi, et pour toutema promotion, un formidable
tremplin pour devenir ingénieur.
J’ai 23 ans et actuellement, je travaille à Airbus
Helicopters. Avec l’équipe d’ingénieurs, je répare les
boîtes de transmission et les rotors d’hélicoptères. Je
fais ce qu’on appelle du management de production.
Je participe à l’encadrement et au pilotage de l’activité
industrielle pour la maintenance des hélicoptères.
Je travaille dans le cadre d’un contrat d’ apprentissage.
J’ai étudié au Cnam à Paris, où j’ai suivi la formation
de DUT en génie mécanique et productique (GMP).
Après plusieurs expériences professionnelles, j’ai inté-
gré une école d’ingénieurs toujours dans un cursus de
formation par apprentissage. Je partage ma vie entre
Marseille, où je travaille, et Paris où j’étudie, et je per-
çois un salaire. Je suis comme n’importe quel autre
salarié. Cela me permet d’être autonome, d’étudier,
et d’apprendre pas seulement à l’école mais aussi de
manière pratique en entreprise. C’est très formateur.
Je fonctionne par passion.
J’adore mon métier, la
mécanique, et j’ai besoin de travailler, d’avoir « les
mains dedans ». Je ne suis pas quelqu’un de très
scolaire : je ne peux pas rester assis à écouter un ensei-
gnant sans avoir une application concrète de ce qu’il
m’explique. Par exemple, on m’apprend une équation
pour calculer un tore, mais à quoi cela va-t-il me ser-
vir ? L’apprentissage m’amène à comprendre que cette
équation me permettra de calculer la dimension d’un
joint torique pour garder la pression dans un vérin
hydraulique et éviter des fuites d’huile.
J’ai une vision plus poussée du travail
: je vais
de l’application concrète à la compréhension et à la
conception des choses. L’apprentissage permet éga-
lement de comprendre ce que font les autres au sein
de l’entreprise. J’apprends ce qu’est un bureau des
méthodes ; je fais de la comptabilité, je peux analyser
une facture. Cela donne une approche plus globale de
l’organisation et du fonctionnement de l’entreprise.
Peu importe mon milieu social, je fais des études et je
suis rémunéré. J’échange avec de jeunes ingénieurs
qui viennent de terminer leur cursus mais qui ont déjà
un prêt étudiant à rembourser.
On peut être rému-
néré tout en étudiant, on peut avoir un beau par-
cours et une belle carrière.
Même si la famille ne
peut pas aider, même si on n’a pas tous les codes pour
être brillant scolairement, on récupère et, c’est pos-
sible de faire des choses incroyables, par le biais de
l’alternance.
L’important, c’est de trouver sa voie et pour cela, il faut
être curieux. Beaucoup de jeunes attendent leur voca-
tion. Mais c’est à eux de chercher, d’essayer, de décou-
vrir. Il faut avoir envie et ouvrir les portes.
Luis Tejada Martinez
Ancien diplômé du Cnam à Paris
Portraits
… J’ai choisi cette formation surtout car elle pro-
posait la matière Négociation comptes-clés qui
m’intéressait le plus…
… Àma connaissance, il n’y a pas d’autre centre de for-
mation qui propose des séjours à l’étranger à des alter-
nants, financés par le CFA du Cnam.
Je recommanderai le Cnam, de par sa formation com-
plète, diplômenational reconnupar l’État, cequi est très
important pour nous ! … une administration
très à l’écoute est un très gros point fort ainsi
que la mobilité à l’international sur le temps
de formation…
Pierrick Michelet - 22 ans - apprenti
en deuxième année
de master Marketing chez Pepsi Co
… enseignements extrêmement pertinents…
exigence et accompagnement méthodologique…
Nous avons eu accès à la bibliothèque du Cnam et
à ses ouvrages… J’ai beaucoup aimé le droit des données,
avecunmaîtrede conférence excellent, d’une rarequalité…
Anne Hiederick – Diplômée en master
Medas (Mégadonnées et analyse sociale)
en contrat de professionnalisation
